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Au troisième jour des travaux de ce rendez-vous mondial de l’Aviation à Montréal, les travaux ont porté entre autres sur l’utilisation des nouvelles technologies dans de bonnes conditions de sécurité et de façon opportune et sur la gestion des risques de sécurité liés aux évolutions technologiques de l’aviation. A ce propos, ce jeudi 29 août, les 54 Etats africains ont présenté par la voix du Directeur général de l’ANACIM, Dr Diaga Basse, une note de travail sur le défi d’acquisition technologique lié à la mise en œuvre de systèmes d’augmentation par satellite (SBAS) sur le continent africain.

Il a été relevé que l’adoption du SBAS par les Etats africains pour sa mise en œuvre à l’appui de leurs opérations de navigation aérienne peut être un défi car cela nécessitera l’accès à des actifs de propriété intellectuelle, et la plupart d’entre eux pourraient ainsi rencontrer des difficultés à développer la technologie requise pour le SBAS. Ceux qui ont acquis à un coût élevé les systèmes de navigation conventionnels, l’ont fait par l’intermédiaire de l’industrie privée (fabricants) qui possède la technologie nécessaire à ces systèmes.

Voilà pourquoi la Conférence a donné comme exemple de réussite le programme SBAS de navigation augmentée pour l’Afrique (ANGA) de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). La Conférence a encouragé les Etats et les parties prenantes concernées à prendre une approche coordonnée basée sur ce modèle qui tient compte des défis rencontrés par certains Etats sur le continent africain dans la mise en œuvre du SBAS.

Le Directeur général de l’ANACIM a assisté en marge des travaux de ce jour à une cérémonie de ratification par le Zimbabwe des articles 50 et 56 de la Convention de Chicago.

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