L’ANACIM a pris part à côté de la HAAS et de l’ASECNA à un séminaire international sur la privatisation de la sureté aéroportuaire et le concept de « sûreté à guichet unique ». Une rencontre accueillie par l’Autorité générale de l’aviation civile (GACA) de l’Arabie Saoudite du 24 au 26 février 2025 en collaboration avec l’Organisation arabe de l’aviation civile (ACAO), la Conférence européenne de l’aviation civile (CEAC) et la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC). L’Atelier organisé dans le cadre du projet CASE II a regroupé plus de 120 participants venant de plus de 50 pays (Afrique, Europe et Asie). Pour mémoire, le projet CASE II est financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par la Conférence européenne de l’aviation civile (CEAC). Son objectif est de renforcer les capacités en matière de sûreté de l’aviation dans trois régions (Afrique, Asie et Moyen-Orient) en mettant à profit l’expertise technique fournie par les Etats membres de la CEAC, les partenaires ou les membres de l’équipe de projet.
A la rencontre de Ryad, le Directeur de la Sureté et de la Facilitation de l’ANACIM, Adama Niang et Mouhamadou El Moustapha Ly, Chef du Service Sureté de la Haute Autorité des Aéroports du Sénégal (HAAS), ont présenté le modèle sénégalais sur le thème, « Externalisation des services de sureté aéroportuaire au Sénégal : processus, impact et perspectives ». Il faut signaler que depuis l’ouverture de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass, c’est la société de droit privé sénégalais, Teranga Sureté Aéroportuaire qui opère la mise en œuvre des mesures de sureté sur la plateforme sous la supervision de la HAAS avec l’ANACIM qui joue le rôle de régulateur. Un modèle d’exploitation qui intéresse aujourd’hui beaucoup de pays africains.
L’autre aspect important de l’Atelier interrégional portait sur l’Initiative de sureté à guichet unique ou One-Stop Security (OSS) qui est un concept dans lequel les passagers, les bagages en soute et les marchandises en transfert ne sont pas contrôlés ou réexaminés dans les aéroports de transfert s’ils ont été correctement contrôlés et examinés à l’aéroport d’origine. L’objectif étant de répondre aux exigences toujours croissantes de sûreté et de facilitation.
A côté de messieurs Adama Niang et Mouhamadou El Moustapha Ly, ont pris part aux travaux, Madame Sidibé Coumba Séne de l’ASECNA et Alboury Bâ, Vérificateur national de la Sureté de l’Aviation civile.