La capitale sénégalaise abrite du 20 au 22 mai 2025 le 6e Congrès de la Fédération des Associations des Contrôleurs Aériens de l’ASECNA (FACAA). Les travaux de Dakar tournent autour du thème : « Valorisation du capital humain : un levier incontournable pour optimiser les performances du système de navigation aérienne à l’ASECNA ».
Dans son mot de bienvenue, le Président de l’Association Professionnelle des Contrôleurs de la Circulation Aérienne au Sénégal (APCCAS) a soulevé que ce thème, d’une actualité brûlante, met en lumière l’importance centrale de l’humain dans la mission essentielle de l’ASECNA : garantir la sécurité, l’efficacité et la régularité de la navigation aérienne dans les 19 Etats membres de l’organisation. Pour Sidy Ndoye, la valorisation de ce capital humain passe par plusieurs axes stratégiques comme la formation continue, l’amélioration des conditions de travail, le dialogue social et la promotion des carrières.
Le Président sortant de la Fédération des Associations des Contrôleurs Aériens de l’ASECNA (FACAA) est revenu sur quelques aspects du bilan du mandat de quatre ans qui s’achève. Selon Sangharé Moussa, « le mandat qui s’achève est celui de la consolidation institutionnelle, de l’affirmation régionale et de l’ouverture stratégique ».
Monsieur Apollin Komguem Magni, Conseiller Technique à la Direction de la Navigation Aérienne de l’ASECNA au nom du Directeur général et Monsieur El Hadji Pape Ndakhté Gaye au nom de la Représentante de l’ASECNA auprès de la République du Sénégal ont souligné la pertinence du thème car un capital humain de qualité est la clé de voûte pour relever les défis actuels et futurs du système de navigation aérienne. Des défis qui ont pour noms : accroissement soutenu du trafic aérien, l’émergence de nouveaux arrivants dans l’espace aérien, une transformation technologique importante et un engagement à protéger l’environnement.
Dans ce même sillage, le Directeur général de l’ANACIM a soutenu que « le facteur humain reste au cœur du système pour l’atteinte du plus haut degré de sécurité. Devant des systèmes complexes, la machine peut beuguer parce qu’elle n’a pas été programmée pour une tâche particulière mais l’homme est capable de s’adapter ». Dr Diaga Basse a dit l’émotion qui l’habite en tant qu’ancien Contrôleur Aérien, ayant eu le privilège de servir l’ASECNA pendant plus de vingt ans. Un parcours qui lui a permis de mesurer, jour après jour, la noblesse, l’exigence et la responsabilité de ce métier de contrôleur.
Venu présider la rencontre au nom du Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens du Sénégal, Monsieur Yankoba Diémé, le Directeur général de l’ANACIM a relevé que cette rencontre de Dakar représente bien plus qu’un rendez-vous statutaire : elle est un espace d’écoute, de partage et de construction. Pour lui, le rôle de la FACAA est plus que jamais stratégique dans ce contexte de mutations technologiques, de reprise du trafic et de quête d’excellence.